Soeurs de la Croix

Chers visiteurs de notre site,

Nous venons de vivre l’année de la miséricorde et nous avons été témoins de la présence agissante de Dieu quand il s’agit d’aimer. Noël en est la conviction par excellence et nous invite à nous arrêter dans les lieux de l’étonnement. J’en cite trois.

Le premier lieu, c’est l’autre, en qui je reconnais un frère parce que, depuis la naissance de Jésus, tout visage porte gravé en lui la ressemblance du Fils de Dieu. Nous avons tous, plus ou moins, des difficultés pour accepter que l’autre se comporte différemment de moi. Pourtant c’est lui qui peut m’aider à mieux accueillir Dieu, l’Insaisissable et Surprenant, à développer ma liberté, ma disponibilité, mon accueil de l’inédit et mon ouverture à l’inattendu. Accepter l’autre dans sa différence va entraîner en moi un changement et va me déplacer. Il faut savoir faire un bout de chemin avec lui, même 2000 pas s’il me sollicite pour 1000 ! La vie est à ce prix.

Adèle de Glaubitz l’avait bien compris : « Ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Elle nous encourage à vivre les uns pour les autres et à nous sentir responsable de l’esprit d’unité.

Devant l’Enfant de la crèche, nous accueillons la grâce du possible.

Le second lieu de l’étonnement est l’histoire, si nous la regardons avec foi. Lui donnons-nous le sens du Dieu de Noël ? Comme le chante Marie dans le Magnificat, il est le Dieu « qui renverse les puissants de leur trône et élève les humbles, qui comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides ».

Adèle de Glaubitz l’avait bien compris. Elle nous donne 4 attitudes fondamentales :

Devant l’Enfant de la crèche, regardons l’histoire positivement et relisons la nôtre que nous traçons jour après jour.

Le troisième lieu est la famille, cellule d’Eglise. La regarder avec l’étonnement de la foi, c’est reconnaitre, malgré ses imperfections, qu’elle est appelée par Dieu pour une mission d’Eglise. Dieu nous envoie des signes de son amour fidèle. Nous tenons les portes ouvertes pour accueillir tout homme ou plutôt nous franchissons les portes pour aller au-devant d’eux.

Adèle de Glaubitz l’avait bien compris. Rien de ce qui dans l’humain se trouvait en détresse ne la laissait indifférente. Elle allait jusqu’à transformer les structures de son entourage.

Devant l’Enfant de la crèche, laissons-nous envahir par la confiance et la joie et exprimons l’espérance du monde.

Chers internautes,

Nous n’aurons jamais fini de remercier Dieu pour nous avoir envoyé son Fils. « Si Jésus n’était pas venu au milieu de nous, Dieu serait toujours encore inaccessiblement loin », disait le Frère Roger de Taizé.

Très belle fête de Noël à chacun d’entre vous ainsi qu’à vos proches. « Que le Seigneur vous bénisse, qu’il vous garde dans la paix et fasse briller sur vous son visage » durant toute l’année nouvelle.

 

 

 

 

 

Une réponse

  1. Chère Soeur Marie – France, Merci beaucoup pour votre témoignage de Votre Fondatrice, Mère Adèle de glaubitz, ainsi que vos Voeux pour Noël et La Bonne Année 2017 ! À mon tour, de vous souhaiter un Joyeux Noël et Bonne Année 2017! surtout la santé ! Affectueusement, Jennifer Hommes

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