[singlepic id=40 w=150 h=150 float=right]Son engagement à l’Arche a commencé en 1980, grâce à une rencontre :
“Je veux être autonome, mais moi, tout seul pas capable !”
Cela correspond à une demande d’aide !
Jésus nous propose la même démarche quand Il nous dit :
“Que veux-tu que je fasse pour toi ?”
Et me voilà renvoyée à moi-même, à devoir expliciter mes besoins, à demander son aide.[singlepic id=39 w=150 h=150 float=right]
C’est ainsi que Jean VANIER a sollicité l’aide de Gilles pour accompagner l’autonomie de certains de ses amis, pour lesquels la vie en communauté devenait difficile.
Pour la personne fragile, être autonome, c’est avoir un réseau d’amis, prêts à “perdre du temps” avec et pour eux !
Il s’agit avant tout de connaître l’autre, son domaine de sécurité, de confort pour qu’on ne l’entraîne pas là où il ne peut aller… L’aide doit être adaptée à ses besoins, ses désirs…
On ne parlera pas d’efficacité mais d’efficience c. à d. donner du sens, de la vie, de la fécondité à l’autre.
Gilles nous propose 4 types de relations d’aides associées :
– être un tiers d’assistance, c’est un processus de renforcement ≠ affaiblissement
– être un tiers de résilience, c’est un processus de consolidation ≠ fragilisation
– être un tiers de protection, c’est un processus de sécurisation ≠ insécurisation
– être un tiers de solidarité, c’est un processus d’insertion ≠ exclusion
En qualité de bénévole, Gilles nous pose les questions suivantes :
- comment coopérer entre professionnels et bénévoles ?
- est-ce que je mets en œuvre toutes les capacités qui sont en moi ?
- aujourd’hui, puis-je développer mes potentiels pour être dans la plénitude ?
“Vienne dans ma vie un sauveur, quelqu’un qui a besoin de moi !”