Soeurs de la Croix

Notre histoire

Toute famille, tout groupe a une histoire, une origine.

A l’origine d’une congrégation, il y a une femme, un homme, un groupe qui à un moment de sa vie, commence quelque chose de nouveau.

Adèle de Glaubitz est fille de baron et descendante d’une vieille famille saxonne établie en Alsace depuis le 17ème siècle. Née à Kogenheim en 1797, son milieu a façonné son sens de la droiture et de l’organisation, de l’autorité et du service.

Elle est sensible à la misère des rues en ce début du 19ème siècle et très vite elle rassemble des amis autour d’un projet d’éducation et d’intégration sociale d’enfants et de jeunes déroutés.

Soeurs de la Croix

« Acquérir un savoir-faire, chemin vers l’autonomie ».

Dans les années 1830, Adèle réalise un voyage d’étude en Suisse où elle s’informe sur les différentes pédagogies nouvelles : Pestalozzi, Fellenberg, Woehrli, etc.

En 1833, de retour à Strasbourg, elle conçoit l’« Œuvre des Jeunes Servantes » avec la participation active de nombreuses personnes intéressées. Elle est confirmée dans une vision pédagogique globale, de la petite enfance à l’insertion professionnelle et sociale. De ce fait, elle n’hésite pas à organiser des structures adéquates prenant en compte la diversité des prises en charge.

Etablissant peu à peu des relations avec les instances gouvernementales, elle croit en un travail d’équipe et rassemble les personnes autour d’un projet mobilisateur.

En 1848, Adèle de Glaubitz fonde la congrégation des Sœurs de la Croix.

La congrégation des Sœurs de la Croix prend sa source depuis cette œuvre de charité et de foi pour laquelle les personnes les plus démunies et vulnérables sont au cœur. Au fur et à mesure des années, la congrégation s’est étendue mais la préoccupation première reste la même : aider les personnes à se relever, se remettre de debout.

Rapidement les moyens et ressources évoluent en France et en Allemagne. La congrégation s’engage envers les jeunes orphelins, les personnes âgées, malades, handicapées, isolées, en quête spirituelle. En 1935, elle voit plus loin et s’implante au Cameroun puis plus tard en République Démocratique du Congo avec les mêmes objectifs.

Les Sœurs de la Croix constituent l’une des grandes congrégations alsaciennes fondées au 19ème siècle, se consacrant à l’éducation, aux soins, à l’enseignement spécialisé.

« Une femme de foi, de prière, de sagesse, d’audace, de renoncement et de charité, qui a donné sa vie au service du meilleur maître dans l’amour des petits et des faibles ».

Nos valeurs

Vivre la spiritualité de la Croix est un chemin d’espérance. Adèle de Glaubitz l’a compris en la plaçant au cœur de la mission.

« Le Christ en Croix révèle en même temps la tendresse de Dieu et la détresse de l’homme »

Notre manière d’être et d’agir est influencée par quatre attitudes fondamentales :

Soeurs de la Croix

La pureté d’intention

Elle peut se traduire par la responsabilité, la recherche de vérité, la droiture, la liberté intérieure et de l’agir.

Soeurs de la Croix

Le recueillement

Il peut être compris par une présence à soi et aux autres, une présence dans l’action, une forme de résilience, l’accueil et l’écoute de l’autre dans sa singularité.

Soeurs de la Croix

L’humilité

Elle peut signifier le courage de servir, d’accompagner les personnes les plus fragilisées, tout en reconnaissant nos propres limites.

Soeurs de la Croix

La charité

Elle est souvent mal interprétée, mais dans l’œuvre d’Adèle elle peut signifier le don du meilleur de soi, la bienveillance, une façon d’être sans intention personnelle.

L’œuvre d’Adèle trouve ainsi sa particularité et sa force dans ces attitudes fondamentales, qui la poussent à une pédagogie nouvelle, à un management caractéristique et à une clairvoyance dans son projet d’avenir.