Cette année, notre congrégation fête 170 ans de fondation. Les anniversaires n’ont de valeur que s’ils sont l’occasion de mesurer le chemin parcouru et de préparer l’avenir.
En 1848, Adèle de Glaubitz a institué son œuvre en créant la congrégation dans le but d’accompagner les jeunes en situation de grande vulnérabilité. Elle s’est formée, elle a rassemblé des personnes autour de son projet, elle a multiplié les structures, elle les a développées en s’adaptant aux réalités de la société. Sous son impulsion, la congrégation et aujourd’hui les associations gestionnaires en France et en Allemagne font grandir l’œuvre en développant leurs compétences, en prenant de nouvelles initiatives et en osant le pari sur l’avenir. L’œuvre s’est répandue au Cameroun et en RDC où elle progresse.
Le charisme propre d’Adèle de Glaubitz lui donne une identité et une singularité que les professionnels et les administrateurs s’approprient.
L’effectif des religieuses de la congrégation a toujours été faible, le nombre de salariés a rapidement augmenté dès lors que sont apparues les conventions sociales. Ainsi l’œuvre a été pérennisée. Elle n’est pas excessivement répandue (4 pays) mais elle est grande par les choix posés, c’est-à-dire l’accueil de personnes lourdement handicapées et le travail en équipe institutionnelle.
Combien de milliers de personnes marchent aujourd’hui sur les traces d’Adèle de Glaubitz !
Nous, religieuses, sommes appelées à les soutenir en encourageant les idées nouvelles et interculturelles, à nous tourner avec elles vers l’avenir avec l’ardeur de construire l’œuvre de demain, à devenir plus encore témoins de l’Evangile en étant source d’espérance pour tous ceux qui nous approchent.
Adèle de Glaubitz, par notre manière d’être et notre approche de l’autre, laissera alors son empreinte.