A nos Soeurs jubilaires

Chacune de vous s’est engagée un jour à suivre Jésus-Christ et a renouvelé cet engagement chaque jour jusqu’à aujourd’hui.

Chacune s’est engagée dans la Congrégation des Sœurs de la Croix selon ses Constitutions et son charisme, et chacune a vécu cet engagement au fil des années selon la mission qui lui a été donnée, selon ses possibilités, à partir des expériences qu’elle a faites et dans la sincérité de son cœur.

Pour tout cela nous sommes aujourd’hui dans l’action de grâce.

Merci à vous tous, familles et amis d’être avec nous. Merci tout particulièrement aux prêtres et diacres.

J’ai lu pendant les derniers mois d’été un texte qui parlait de la « prière du clocher ». Et je me suis dit que cela traduit quelque chose de la vie religieuse, de la vie chrétienne.

Qu’il fasse beau ou froid, qu’il pleuve ou que le soleil chauffe, le clocher fait résonner le « la » ou le « fa » qu’il abrite. Les cloches marquent les heures et notamment cette heure particulière, matin, midi et soir, qu’est l’angélus.

N’est-ce pas une image de la persévérance et de la confiance ? de l’homme et de Dieu ?

La prière du clocher, c’est chaque jour, se lever, croire que chaque jour est neuf.

C’est aussi croire que la fidélité de notre Dieu soutient la nôtre et que nous n’avons rien à craindre de nos propres insuffisances.

L’amour de Dieu, infatigable, soutient toutes nos fatigues.

Oui, chaque jour est neuf, rien n’est écrit d’avance, et Dieu, chaque jour, est là, avec nous, fidèle.