Sr Marie-France a participé au regroupement des déléguées de l’Union Internationale des Supérieures Générales au Brésil.
[singlepic id=247 w=150 h=150 float=left]Un accueil chaleureux, d’abord à l’aéroport de Sao Paulo puis à Aparecida au Centre spirituel des Pères Rédemptoristes. Nous étions environ 60 personnes représentant le monde entier.
Le Brésil est le pays le plus vaste d’Amérique latine, c’est le 5ème au monde par la superficie et le nombre d’habitants. Sa superficie est de 8 548 870 km2 = 16 fois la France et ses habitants au nombre de 187 millions. Il est divisé en 5 régions :
- L’Amazonie au Nord avec la ville de Manaus
- Le Centre Ouest avec la Capitale Brasilia
- Le Nordeste avec la ville de Salvador
- Le Sud et les chutes d’Iguaçu
- Le Sud-Est avec Sao Paulo et Rio de Janeiro
[singlepic id=246 w=150 h=150 float=left]Aparecida, un grand centre marial, est situé entre Sao Paulo et Rio de Janeiro.
Le thème de notre Assemblée s’intitulait :
Jésus transfiguré :
le visage qui nous met en chemin.
« Relevez-vous, n’ayez pas peur ».
- Quels sont les visages défigurés de notre peuple, de notre Eglise ?
- Quels sont les visages transfigurés ?
- Quels sont les nouveaux chemins pour suivre Jésus ?
De la défiguration à la transfiguration, le passage est obligé.
La vie, la passion et la mort de Jésus nous révèlent que Dieu assume l’histoire humaine. Il n’est pas loin de la douleur des opprimés de l’histoire. Sa décision de descendre de la montagne révèle que Dieu est du côté des victimes. Avec Jésus, la vie religieuse est appelée à parcourir les sentiers de l’histoire, pour donner une continuité à son projet.
Les yeux fixés sur Jésus, la vie religieuse au Brésil réaffirme sa passion pour le Royaume, enracinée dans la lecture orante de la Parole de Dieu et fortifiée par l’option évangélique préférentielle pour les pauvres.
[singlepic id=245 w=150 h=150 float=left] [singlepic id=249 w=150 h=150 float=left] [singlepic id=248 w=150 h=150 float=left]Les religieux et religieuses se rassemblent pour lever le défi contre
- La violence envers les personnes appauvries : les migrants, les personnes déplacées
- Les jeunes vies en péril, menacées par le trafic et la vente d’organes humains
- La violence et l’insécurité liées au trafic de la drogue
- L’expropriation des petits propriétaires
- L’exploitation et la traite des personnes, particulièrement les femmes et les enfants.
Comme consacré(e)s, ils essayent d’écouter Dieu là où la vie appelle, et de semer des semences d’espérance, de paix, de justice et de joie ; des semences de solidarité, des semences du Royaume de Dieu. Ils sont convaincus, comme dit le poète, que « Marcheur, il n’y a pas de chemin ; le chemin s’ouvre en marchant. »