[singlepic id=79 w=150 h=150 float=right] [singlepic id=78 w=150 h=150 float=right]Qui n’a pas l’expérience d’un projet de construction dont la date d’achèvement recule de semaine en semaine, de mois en mois…?
En Europe il s’agit souvent de questions d’intempéries (froid, neige, verglas…) ou d’entreprises défaillantes, mais en Afrique on pourrait parler de canicule, de sècheresse, de manque de main d’œuvre qualifiée, de rupture de stock pour les matériaux de construction, etc…!
Oui, la maison d’enfants devait ouvrir à la rentrée de septembre, et voilà que 5 mois après, elle n’est toujours pas habitable… Le manque d’eau et d’électricité n’arrange pas les affaires, et les 3 Sœurs attendent avec impatience de pouvoir emménager la partie communautaire, et ainsi assurer le suivi des travaux et leur bon achèvement.
Il est vrai que lorsque le décideur habite en Suisse, les modifications de travaux doivent faire un grand circuit lorsque de grosses sommes sont en jeu, malgré les moyens de communication modernes. Mais nos Sœurs Henriette, Justine sont occupées à d’autres tâches, notamment les contacts avec les enfants, leurs familles, les écoles et les Services Sociaux, tandis que Sœur Georgette assure l’enseignement dans un lycée proche de Yaoundé depuis la rentrée de septembre.
L’ouverture de la Maison d’enfants pourra-t-elle se faire avant la prochaine rentrée ? Dieu seul le sait, mais nous l’espérons bien… Nous avons mis en place des moyens supplémentaires : notre équipe d’entretien d’Akono, avec Jean-Parfait à sa tête, va travailler avec les entreprises titulaires pour terminer l’appartement de la communauté et aider à faire aboutir la construction et les aménagements de manière plus rapide et selon le style de fonctionnement souhaité par les Sœurs de la Croix.
Pour l’accueil des enfants, faudra-t-il compter 9 mois de gestation ? probablement !
Mais en attendant, ne perdons pas patience…
Sœur Odile Wurry
Chers amis, vous pouvez dès à présent réfléchir au parrainage d’un enfant.
Comment faire ?
Depuis plusieurs années des amis fidèles ont pris l’initiative de verser une somme – par virement automatique – qui varie entre 20 et 60 €uros par mois pour payer la scolarité d’un enfant défavorisé…
Cela représente de 157.400 à 472.300 CFA, alors qu’une année de scolarité coûte 54 500 CFA soit 85 € Ils ont voulu par là éduquer leurs jeunes enfants à la solidarité et au partage !
Nous leur donnons régulièrement des nouvelles de nos engagements en Afrique, et en fin d’année, nous leur délivrons un Reçu Libératoire qui donne droit à réduction d’impôts.
Nous pourrions intituler cette opération “les enfants d’Adèle “, pour nous rappeler notre fondatrice et ses premières Sœurs, qui, elles aussi ont fait appel à leurs amis lorsqu’elles ont créé les premiers orphelinats en 1861, puis 1864.
Qu’en pensez-vous ?