Soeurs de la Croix

30 jeunes au départ et 8 à l’arrivée en juillet 2011, encadrés par Laurent Braun, permanent de CARITAS – Antenne de Colmar, construisent depuis 2 ans ½ leur « projet solidaire » qui les conduit au Cameroun sur le terrain de mission des Sœurs de la Croix.

La préparation était très sérieuse :

Voici quelques échos de ces 3 semaines :

Arrivée le 12 juillet et découverte de l’Afrique by night, car la nuit tombe toute l’année à 18 h30… cela dépayse dès l’arrivée ; puis le bain de foule à l’aéroport et la route vers Akono ! Accueil chaleureux et coloré…

[singlepic id=179 w=150 h=150 float=left]Ils ont été logés au Foyer Ste Odile. Des locaux agréables les attendaient, avec le confort rêvé… mais laissons de côté les comparaisons !

Le 14 juillet fut fêté dignement avec un privilège extraordinaire, c.à d. la grande réception officielle à l’ambassade de France !

 

Le lendemain ce fut la découverte de la ville d’Akono et la reconnaissance des lieux. Au Centre-Ville se trouve  [singlepic id=177 w=150 h=150 float=right]la majestueuse église « Notre-Dame des Sept Douleurs » construite entre 1933 et 1937. Le Père Stoll, spiritain, originaire de Gingsheim dans le Kochersberg, fut le 1er curé d’Akono, il a conçu l’idée de la construction et stimulé l’enthousiasme de ses paroissiens. Un chroniqueur anonyme écrit : « Qui a construit cette merveille ? On pourrait répondre que l’église d’Akono, comme les anciennes cathédrales, est le fruit de la foi du peuple. Impossible de nommer tous ceux qui ont travaillé généreusement à transporter les matériaux et à fabriquer briques, tuiles, carreaux, solives et chevrons ».  Le dimanche l’église est bondée de monde, notamment de jeunes !

Sur le Site des Sœurs de la Croix d’Akono, ce fut la visite des personnes âgées de la Maison Sara, le Centre de Santé, puis le Secteur agro-alimentaire avec sa palmeraie. Sœur Christine leur fait aussi découvrir la ferme et ses produits dérivés, [singlepic id=187 w=150 h=150 float=left]les initie à la fabrication de savon à l’aloès véra et leur fait visiter l’huilerie.

La semaine du 18 – 24 juillet était dédiée aux 18 enfants de l’établissement de Mfou. Ce sont des enfants dits « vulnérables », pour la plupart orphelins ou ayant des parents malades.

C’était du pur bonheur de pouvoir partager la joie de la vie quotidienne avec les enfants, réaliser avec eux des activités d’éveil, des jeux collectifs en plein-air ou jeux de société par petits groupes, des veillées musicales, et même du rattrapage scolaire ! L’ambiance était extraordinaire. Peut-être y a-t-il eu éveil de quelques vocations d’éducateurs ?[singlepic id=158 w=150 h=150 float=right]

Les jeunes d’Alsace ont apporté de belles banderoles avec des motifs africains pour rendre les locaux accueillants.

Le groupe a vécu un moment convivial dans le dancing-bar « Point Final » où les artistes de l’équipe ont participé à l’animation : guitare, trompette et saxophone !

Durant ce séjour, le groupe a sillonné la région, en passant par la capitale, via la direction de Sàa, village de la famille de Sr Léocadie : voir une réalisation de forage d’un puits par l’équipe « L’eau, c’est la Vie » d’Otelé, travail entièrement fait main avec la participation active des habitants du village. Sœur Marie-Claire a eu la joie de remettre aux habitants un chèque  reçu par des jeunes du Lycée Agricole d’Obernai dans le cadre d’une étude sur l’eau.

Puis les jeunes ont rendu visite à Joseph, jeune agriculteur d’Obala qui s’est lancé dans l’élevage, la production de fruits et légumes, après défrichage dans un secteur en pleine brousse. Un microcrédit reçu de l’Equipe Missionnaire de Mutzig a permis à Joseph de commencer cette entreprise avec beaucoup de courage.

Et voilà arrivée la dernière étape : destination Kribi, une plage de l’Océan Atlantique à 200 km de Yaoundé. On s’arrête sur la route, pour aller à la rencontre des pygmées… en barque. La photo témoigne de l’apprivoisement réciproque. Le groupe est hébergé dans la Maison St Benoît, propriété des Bénédictins de la région. La plage est belle, mais presque déserte, car les africains se protègent du soleil. Ils se lanceront peut-être un jour davantage dans le tourisme !

Conclusion

Les Sœurs de la Région Afrique ont témoigné d’un accueil très sympathique, dit Laurent. Nous avons apprécié leur compétence et celle des Employés, la bonne organisation des tâches et une ambiance agréable.

Maintenant il faut communiquer, transmettre à d’autres ce qui se passe en  dehors de notre petite sphère connue. Il faut parler des valeurs vécues dans ces pays où l’on doit encore se battre pour se nourrir, se soigner, se cultiver, alors que pour beaucoup d’entre nous, la question ne se pose plus !  Merci pour ce séjour en Afrique. Nous sommes revenus transformés.[nggallery id=37]

 

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